La notion de musiques actuelles est apparue en France dans les années 1990. Encore appelé musiques amplifiées ou musiques actuelles amplifiées, ce terme est utilisé pour désigner certaines musiques actuelles utilisant les amplificateurs. Du fait de sa grande sonorité et de ses effets sur l’audition, elle est soumise à des dispositifs règlementaires contraignants. Avec cet article vous allez découvrir l’essentiel sur ces musiques et les dispositions légales auxquelles elles sont soumises.
Qu’est-ce que les musiques actuelles
Les musiques actuelles sont celles qui utilisent le matériel de sonorisation hautement amplifié. Elles regroupent les grandes familles de la musique telles que le jazz, la chanson, les musiques traditionnelles si elles sont accompagnées des instruments de la musique moderne telle que la batterie la guitare basse… mais il faut ajouter que cette appellation provient pour la première fois des États-Unis d’Amérique. Elles sont nées à la suite du brassage entre les musiques noires et les musiques blanches. Elles sont élargies à la pop, le roc et ses dérivés, le rap, le reggae ragga, le funk et les musiques électroniques. Elles sont l’opposition des musiques classiques, anciennes baroques, folkloriques et contemporaines.
Encadrement des musiques actuelles.
L’encadrement des musiques amplifiées est le corollaire de la protection de la population contre les traumatismes sonores et la préservation de l’environnement. Elles sont interdites d’office sur les voies publiques et ses abords immédiats. Mais elles sont réglementées par plusieurs dispositions. Il s’agit :
- Le code de l’environnement dans la section des activités bruyantes, notamment en ses articles R571-25 à R571-30. Il y est indexé ici les établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée.
- Le code général des collectivités territoriales aux articles L2212-2 et L2214-4
- Le code de la santé publique aux articles L1311-1 L1311-2 et R1336-6 à R1336-10
- Le Code pénal dans les articles R623-2 et R623-5
À tout ceci viennent s’ajouter les circulaires du ministère de l’Intérieur relatif à l’usage d’hautparleurs et qui rappellent qu’il ressort de la compétence du maire de délivrer des dérogations et de s’assurer que celle-ci sont respectées. Il faut noter que dans le cadre de l’application des dispositions contenues dans ces différents instruments législatifs, le maire est le premier garant et le premier responsable.